n°26. Sayonara

Ahem... Il est temps de finir ce blog. Je suis rentrée depuis longtemps en fait, le 1er août 2013.

J'ai eu du mal à rentrer, dans tous les sens du terme ! Non seulement je n'avais aucune envie de partir mais j'ai eu quelques problèmes d'avion. J'avais une correspondance à Shangai, sauf que le premier avion a eu du retard. Du coup, obligé de prendre le suivant, la correspondance devenue impossible, me voilà à Shangai à attendre pendant 11 heures oui 11 heures toute seule  ! Le coup de bol, un japonais faisait le même trajet que moi, donc j'ai eu un peu d'aide niveau bagages. Mais sinon, ce fut long !

Enfin arrivée en France, avec un jour de retard du coup. Je retrouve mes parents (câlins semblables à des prises de catch, tu m'as troooop manqué et j'en passe ^^). Ca fait bizarre de se retrouver chez soi après un an, c'est très familier et en même temps ça semble lointain. Le déballage des valises : grand moment ! On offre les cadeaux, on refait la décoration de sa chambre et on fixe la valise vide : le retour se concrétise.

Au final, les étudiants d'échange avaient raison : ça a bien été la meilleure année de ma vie. Je compte y retourner bien sûr. 

Un an après le retour, je peux bien m'en rendre compte, c'est une expérience qui compte d'une façon incroyable, sur tous les plans. Je reçois souvent des mails de la part de candidats qui demandent des conseils et ça me fait vraiment plaisir de voir des gens tenter l'expérience. C'est quelque chose que plus de monde devrait pouvoir faire. Si on compte le nombre d'échanges, ça parait beaucoup mais en réalité personne ne connaît ce programme et souvent des rotariens eux-mêmes ne sont pas vraiment au courant. C'est une chance qu'il ne faut pas rater et si ça peut paraître difficile, ça vaut le coup à la fin.

Les études ne sont pas freinées, au contraire : cette année je suis en khâgne (2e année de prépa littéraire) et un des thèmes du concours, en cinéma, c'est le cinéma japonais classique. Un conseil pour ceux qui comptent étudier le japonais après (en fait les autres aussi!) , apprenez à fond la langue et passez le JLPT à la fin, avant de partir si possible, le plus haut niveau que vous pourrez. Le niveau 2 permet l'accès à beaucoup d'universités. Je regrette beaucoup de ne pas l'avoir fait, ne faites pas la même erreur.

Voilà ! Bon courage à ceux qui veulent partir et merci à tous d'avoir suivi ce blog!

Sayonara !

Commentaires

  • Sabine

    1 Sabine Le 2014-11-07 09:00:52

    Bonjour, Merci de partager avec nous vos impressions de séjour. Ma fille de 16 ans a débuté des démarches pour partir avec le Rotary … et un de ses pays de prédilection est le Japon. Mais elle ne parle pas japonais comme vous. Pensez vous qu'il est possible de partir au Japon sans parler la langue (et avec un niveau de base en anglais) ? Je ne sais pas encore si le Club accepterait dans ces conditions de l'envoyer dans ce pays là, mais je collecte des infos au cas où ! à bientôt Sabine
    chiisanahebi

    chiisanahebi Le 2014-11-15 17:44:20

    Bonjour! Dans quel district êtes-vous ? Le niveau nécessaire dépend de chaque district... Le mien n'avait rien demandé, mais je sais que certains demandent au minimum deux ans de japonais. Il faut demander directement. J'espère que son projet va aboutir !

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